Première réunion de suivi des accords Flunch signés par la CFDT et FO en février 2023 :
- Télétravail
- GEPP
- NAO (Négociation des salaires)
- Annualisation du temps de travail.
TÉLÉTRAVAIL
Rappel synthétique des modalités relatives au télétravail issu de l’accord du 28 avril
2022 :
Éligibilité :
Par exception, ne sont pas éligibles au télétravail les activités :
- Nécessitant l’utilisation de logiciels ou matériels ne pouvant être utilisés en dehors de l’Entreprise ;
- Nécessitant des travaux de R & D ;
- Nécessitant un accueil physique des clients ou du personnel ;
- Nécessitant d’assurer des travaux de maintenance en restaurant.
Exclusion des contrats suivants :
- Contrats d’apprentissage et de professionnalisation ;
- Salariés à temps partiel inférieur à 80 % ;
- Stagiaires.
Conditions tenant aux salariés :
- Autonomie de travail suffisante ;
- Ancienneté d’au moins 3 mois ;
- Disposer d’un lieu compatible avec le télétravail.
Fréquence et nombre de jours :
- Maximum 2 jours hebdomadaires pour un salarié à temps plein ;
- Maximum 1 jour hebdomadaire pour un salarié à temps partiel.
Formalisation de la demande :
- Demande écrite du salarié ;
- Réponse de la direction ;
- Mise en place d’une période d’adaptation de 1 mois ;
- Formalisation d’un avenant de télétravail et versement d’une indemnité de 110 €/an.
État statistique :
- Au 30 juin 2023, 53 salariés du siège ont souhaité bénéficier d’un télétravail régulier ;
- 10 salariés ont demandé à bénéficier de jours de télétravail fixes ;
- 12 salariés ont 1 jour hebdomadaire de télétravail (dont 2 à temps partiel) ; les autres ont 2 jours hebdomadaires de télétravail ;
- Aucun entretien lié à des difficultés d’exercice du télétravail ;
- Aucune suspension et aucun retour à un travail sans télétravail.
Situation particulière nécessitant l’avis de la Commission de suivi :
Examen du processus de mise en place du télétravail régulier pour les salariés ayant bénéficié d’une mutation interenseigne : échanges sur les modalités de mise en place du télétravail.
L’entreprise propose un avenant à l’accord afin de réglementer le nombre de journées travaillées en télétravail si durant la même semaine les collaborateurs concernés bénéficient de jours de congés payés, de RTT ou d’un jour férié.
ACCORDS TEMPS DE TRAVAIL CADRES ET FORFAIT
Actions réalisées :
- Passage en forfait jours au 1er juin 2023 de tous les DRA ;
- Formalisation pour tous les Cadres (exploitation et siège) d’une Convention individuelle de forfait conforme aux accords.
POINT SUR LES REPOSITIONNEMENTS – DOUBLES - REMPLACEMENTS
Positionnements aux postes d’Animateur de service et Référent formation :
Point sur les titularisations assistants de service :
Au 31 mai 2023, 194 salariés ont été titularisés au poste d’AS dans 86 restaurants.
En moyenne, 2,25 AS par restaurant.
Point sur les formations Référents formation :
Au 30 juin 2023, 54 Référents formation formés (7 sessions de formation) sur 46 restaurants (dont 7 ayant 2/3 Référents).
4 sessions de formation programmées en S2 2023 avec, à date, 34 inscrits à date (reste +/- 12 places).
État des primes versées en avril et mai :
Repositionnements dans la grille de classification :
Coût total des repositionnements - > 470 325,00 euros (charges patronales incluses).
La CFDT a pris note des éléments fournis par la direction et ne doute pas de la volonté de la direction de faire fonctionner les accords validés en février dernier. Cependant trop de dysfonctionnements viennent encore perturber leur mise en place. Quand sur certains sites, il semble impossible ne serait-ce qu’assurer le minimum en affichant les 4 semaines d’horaires obligatoires, nous nous interrogeons sur la bonne application du reste… Aussi bien pour les anciens et les nouveaux accords en cours dans l’entreprise !
L’excuse des difficultés de recrutement et de turn-over ne justifie pas cet état de fait.
En ce qui concerne le repositionnement des salariés, l’entreprise propose de réaliser ce dernier en deux temps. Chaque salarié pour lequel un repositionnement a été identifié le sera à l’échelon supérieur au 1er juillet 2023 d’au minimum 1 échelon. Néanmoins, si un collaborateur a déjà bénéficié d’une modification d’échelon au 1er semestre 2023, il ne pourra bénéficier d’un nouveau positionnement.
Les autres repositionnements identifiés seront réalisés au 1er janvier 2024.
Nous restons dubitatifs quant à cette proposition, car cela ne correspond pas à l’attente des salariés !
Il est encore trop tôt pour tirer un bilan de l’application des accords signés en février. Ces derniers ont pour objectif la construction d’un nouveau projet social plus attractif. Ce sera bien le recul du turn-over, la baisse de l’absentéisme, la montée en compétences, l’effectivité des repositionnements sur la nouvelle grille, la croissance des rémunérations et l’amélioration des conditions de travail, qui pourront permettre d’apprécier leur véritable portée.
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