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Photo du rédacteurSection Flunch CFDT

Compte rendu du CSEC extraordinaire du 30 et 31 mars 2021


Membres CFDT présents :

DESPLANQUE Anne-Cathy (Titulaire)

UNGER Thierry (Titulaire)

DUBOIS Grégory (Suppléant)


STROHL Claude (Représentant syndical CFDT)


Pour cette réunion DUBOIS Grégory a siégé en remplacement d’un titulaire absent


Invitée : Madame Bénédicte VERDIER Inspectrice du Travail Unité de Contrôle Lille Est


Nombre de votants : 18


1. Composition du CSEC pour la séance :


Point sur les présents et les absents.


2. Approbation des procès-verbaux des réunions des 26 novembre 2020 et 27 janvier 2021 :


Les deux procès-verbaux ont été approuvés.


3. Point sur la situation de l’entreprise :


Intervention du Directeur Général Agapes et du Directeur Général Flunch qui ont rappelé aux élus la situation actuelle de Flunch mise en procédure de sauvegarde au Tribunal de commerce de Lille depuis le 29 janvier 2021.


De ce fait toutes les dettes de l’entreprise antérieures à cette date ont été gelées. Les actionnaires ont injecté 27 millions dans les comptes et il a été décidé de solliciter un PGE (prêt garanti par l’état).


Présentation des grandes lignes du plan de transformation de l’entreprise et programme de déploiement du nouveau concept Flunch. En ce qui concerne la date de reprise de l’activité, la direction estime difficile de pouvoir se prononcer sur une date éventuelle de réouverture qu’elle espère effective pour cet été.

4. Suite des réponses aux questions soulevées par les membres du CSEC le 22 janvier 2021 dans le cadre des articles L.2312-63 et suivants du code du travail :


Les élus ont posé à la direction les questions suivantes :


Les assistants de service vont-ils disparaître ?

Réponse : Non absolument pas il n’en a jamais été question.


Pourquoi Flunch n’a-t-il pas comme la concurrence continué à fonctionner via la vente à emporter ?

Réponse : Ce n’est économiquement pas rentable.


Combien de restaurants ont leur bail échu au 1er janvier 2021 ?

85 restaurants sont concernés.


Est-il exact que certains fournisseurs en raison des difficultés de l’entreprise ne veulent plus travailler avec nous à l’avenir ?

Réponse : Les fournisseurs sous contrat ne peuvent rompre leurs engagements même si l’entreprise est sous procédure de sauvegarde.


L’offre produit va-t-elle évoluer ?

Réponse : Oui un gros travail a été réalisé à ce sujet.


Flunch annonce de gros investissements pour les sites qui seront convertis en premier au nouveau concept, mais quand est-il pour les restaurants qui devront attendre ?

Réponse : ll va de soi que des budgets destinés à la maintenance et à l’entretien de ses restaurants seront alloués pour les sites concernés en attendant leur évolution vers le nouveau concept.


On parle déjà aux salariés des probables efforts de productivité qu’il faudra faire à la réouverture des restaurants ! Cela engendre des inquiétudes auprès des salariés qui estiment avoir déjà fait beaucoup d’effort. Flunch entend-il encore augmenter la « pression » à ce sujet ?

Réponse : L’entreprise se doit d’être vigilante sur ce point et d’agir, mais pas n’importe comment.


La CFDT interpelle la direction et demande à quelle hauteur l’AFM (association familiale Mulliez) entend soutenir l’entreprise.

Réponse : Le Directeur Général Agapes a répondu que l’actionnaire soutenait dors est déjà l’entreprise et qu’il ferait sa part.


5. Présentation du rapport d’expertise portant sur les orientations stratégiques :


Intervention du cabinet Sextant pour la présentation du rapport d’expertise relatif aux orientations stratégiques de Flunch.


Ce rapport se décompose en 6 parties :


- Environnement économique et sectoriel.

- Activité commerciale de Flunch.

- Analyse du parc de restaurant.

- Analyse du business plan 2021-2025.

- Orientations stratégiques Cap à 5 ans.

- Conséquences sur l’emploi, l’évolution des métiers et des compétences.


Après de nombreux échanges entre les élus, les experts et la direction, la CFDT déclare avoir pris acte de ces orientations pour les 5 prochaines années.


Nous nous félicitons des nouvelles orientations qui rappellent l’ADN de notre entreprise.


Par contre ce projet et basé sur une phase de test qui n’a pas encore démarré et qui va conditionner le futur.


La transformation du modèle devra se faire rapidement pour survivre, et à ce jour nous n’avons pas la capacité de transformer le parc.


Notre organisation syndicale exprime donc toute son inquiétude pour le volet social de ce plan de transformation qui n’apporte aucune garantie pour le maintien de nos emplois.


6. Consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise :


Consulter ce jour sur les orientations stratégiques, le CSEC Flunch sur la base des informations adressées par la direction et du rapport de son expert, adresse les constats suivants :

Face à un modèle de la cafétéria en crise, Flunch a réduit ses investissements depuis 2017 et n’est pas parvenu à développer une alternative : la performance globale des restaurants s’est dégradée sur la période, malgré les alertes du CCE et des avis rendus sur les orientations stratégiques

Flunch disposait pourtant des ressources financières pour financer des investissements visant à moderniser ses restaurants, mais, faute d’avoir trouvé un nouveau concept porteur, le Groupe a fait le choix de remonter les réserves dont disposait Flunch, sous forme de dividendes et de privilégier le développement de ses autres enseignes ; ce qu’avaient dénoncé à l’époque les organisations syndicales.

En 2020, la crise sanitaire est venue aggraver la situation. Mais la crise pourrait également servir de révélateur de nouvelles tendances dans la restauration, sur lesquels Flunch est d’ores et déjà bien positionné ou ambitionne de le devenir (circuit coût d’approvisionnement et offre locale, régime végan et flexitarien, fait Maison, réduction du gaspillage alimentaire).

Dans ce contexte, le projet de Flunch est de proposer une offre plus large en intégrant des produits plus qualitatifs tout en veillant à rester leader sur l’accessibilité prix qui reste le principal driver de la fréquentation des restaurants.

Ce repositionnement d’offre s’inscrit dans le projet Cap à 5 ans qui prévoit une véritable rupture du modèle commercial de Flunch pour passer du concept aujourd’hui dépassé de cafétéria à celui de Food Hall. Une enveloppe de 102 M€ d’investissement est prévue sur la période 2021-2025 dont la plus grosse part financera la transformation des restaurants : mais seuls 45 restaurants sont concernés par le déploiement du concept Food Hall, qui par ailleurs reste conditionné aux résultats de la phase test. Le calendrier du déploiement laisse le CSEC dubitatif sur la réelle volonté du Groupe de sauver l’enseigne, sachant qu’une cinquantaine restaurants vieillissants ne sont pas concernés par le nouveau concept. Quel avenir pour ces restaurants ?

Parallèlement, le Plan Cap à 5 ans fixe un objectif de 20 % de chiffre d’affaires réalisé par les activités « Out of restaurant ». Mais l’indisponibilité de ces services dans la période actuelle accentue le retard de Flunch face à la concurrence, qui elle s’est bien organisée, et réduit la visibilité de l’enseigne Flunch.

Le business plan prévoit un retour rapide à l’équilibre des restaurants, selon un calendrier qui paraît en décalage avec celui du déploiement du nouveau concept et des investissements.

Les conséquences sur l’emploi des orientations stratégiques donnent lieu à peu de précisions : si les budgets alloués à la formation s’inscrivent à la hausse, ils semblent destinés prioritairement aux équipes managériales et ne permettent pas aux élus d’apprécier les montants alloués à la montée en compétences des employés des restaurants

Face à ces constats, les élus s’interrogent sur le projet :

S’il paraît intéressant en termes de rupture de concept, les échéances des tests paraissent lointaines et les investissements insuffisants face aux besoins de rénovation des restaurants ;

L’avenir de l’enseigne semble entièrement reposer sur le succès du test qui sera mené à Saint-Omer, alors que ce restaurant n’est pas nécessairement représentatif de l’ensemble du parc. Un test étendu à plusieurs régions semblerait plus judicieux ;

Plus de la moitié du parc restant n’est pas concernée par le nouveau concept et le retour à l’équilibre paraît très incertain pour ces restaurants : l’EBITDA positif à horizon 2022 semble difficilement atteignable ;

Le passage de la situation actuelle à l’objectif cible ne donne pas lieu à suffisamment de détails et ce manque d’information est insécurisant pour les salariés, alors que les efforts de formation ont été très réduits ces dernières années.

En conséquence, les élus formulent demandent à la direction :

D’étendre les tests à plus d’un restaurant ;

D’associer le CSEC et la CSCT au développement et au suivi des différents projets ;

De préciser les indicateurs de performance qui seront retenus pour apprécier la réussite du nouveau modèle ;

De fournir au CSEC une information détaillée sur ces indicateurs à intervalles réguliers ;

De s’engager à laisser du temps au retour à l’équilibre du parc restant, cette stratégie étant annoncée comme la dernière chance de Flunch, en procédant aux investissements nécessaires à la mise à niveau de l’outil de travail du personnel ;

De préciser les modalités du passage d’une organisation à l’autre et notamment le devenir des AS dans la nouvelle organisation ;

De s’engager à ne pas supprimer d’emplois dans la période de test et d’une manière générale à mettre en place les moyens humains suffisants à la réussite de tous les restaurants (emplois, formation, évolution des compétences…).

Il est rappelé à la direction qu’elle doit indiquer la suite qu’elle entend donner aux demandes du CSEC de façon motivée.

Cette résolution vaut avis du CSEC.

Mise au vote

Résultat de la consultation : Favorable — > 18 — Défavorable — > 0 — Abstention — > 0.


Le CSEC a émis un avis favorable


7. Consultation sur la politique sociale :


Le CSEC n’ayant pas pu prendre connaissance du rapport relatif à la politique sociale de l’entreprise a estimé ne pas pouvoir se prononcer à ce sujet.


La consultation a néanmoins été effectuée.


Résultat de la consultation : Favorable — > 0 — Défavorable — > 16 — Abstention — > 2.


Le CSEC a émis un avis défavorable.


8. Consultation sur les orientations de la formation professionnelle :


Résultat de la consultation : Favorable — > 0 — Défavorable — > 16 — Abstention — > 2.


Le CSEC a émis un avis défavorable.


9. Point sur les commissions de suivi des PSE du 18 juin 2018 et du PSE 2019 :


Point sur le suivi du PSE du 18 juin 2021 pour les restaurants de :


- Flunch Cergy.

- Flunch Châtellerault.

- Flunch Besançon.

- Flunch Évry.


Point sur le suivi du PSE 2019 pour le restaurant de Flunch Ecully.


10. Point sur les réouvertures des Flunch Café et des restaurants :


Le contexte actuel n’offre pas assez de visibilité pour permettre à la direction de se prononcer à ce sujet. Aucune date ne peut être mise en avant pour l’instant en ce qui concerne la réouverture des Flunch Café et des restaurants.


11. Santé, sécurité et conditions de travail : Compte-rendu de la réunion de la CSSCT du 23 mars 2021 :


Bilan 2020 et suivi des accidents du travail :


17 accidents du travail supplémentaire depuis la dernière réunion CSSCT toujours dans les mêmes secteurs, essentiellement en laverie, cuisine chaude et la réception (principalement des coupures et des chutes). Ces accidents surviennent généralement le lundi, le vendredi et le samedi.


Pour la prochaine réunion, la direction souhaite que l’on cite des exemples d’accident en laverie et dans la cuisine chaude et que lui soient remontées des propositions de préconisation.


Point sur les mesures prises lors de la réouverture des restaurants et des take-away :


La direction n’a pas su fournir au CHSCT de réponse pour le moment d’autant plus qu’aucune date de réouverture n’est définie pour l’instant.


Suivi de la mise en place écoute psychologique -> FOR ME (01.41.61.25.57).


Nombre d’appels :


- Novembre 2020 - > 1.

- Décembre 2020 - > 5.

- Janvier 2021 - > 21.

- Février 2021 - > 0.

- Mars 2021 - > 1.


28 accompagnements pour 27 collaborateurs (1 appel d’un proche du salarié).


12. Information Agap’Action :


Pour protéger et sécuriser l’épargne actuelle des salariés, déjà fortement impactée par la baisse constatée en septembre 2020 (- 47,71 %), le conseil de surveillance du FCPE Agap’Action (composé à 50 % des membres représentants du personnel et 50 % des membres représentant la direction), a proposé à notre actionnaire majoritaire de racheter les titres du groupe Agapes détenus dans le FCPE Agap’Action à la valeur de septembre 2020 pour éviter toute nouvelle baisse.


Cette opération se concrétise par le transfert des avoirs des salariés actuellement détenus dans le FCPE Agap’Action vers le FCPE Natixis ES Monétaire. Cette décision a été acceptée par notre actionnaire, validée par le conseil d’administration le 12 janvier dernier.


Cette décision a nécessité la validation de L’AMF (Autorité des Marchés Financiers) dont l’objectif est de veiller à la protection de l’épargne des porteurs de part. L’AMF a agréé cette opération le 12 février. Il s’agit donc d’une décision qui permet de protéger au mieux l’épargne des collaborateurs.


En conséquence :


- Agap’Action n’existera plus comme support d’investissement.

- Plus de versement volontaire possible vers ce fond.

- Plus d’abondement.


L’épargne des salariés sera automatiquement transférée sans frais sur le FCPE Natixis ES Monétaire sur la valeur liquidative du 23 avril 2021. À noter que ce transfert n’aura aucune incidence sur les dates de disponibilité de vos avoirs. Une fois celui-ci réalisé, les salariés pourront arbitrer leurs avoirs vers le FCPE Impact ISR Rendement Solidaire dont les caractéristiques figurent sur le site internet de Natixis Interepargne : www.interepargne.natixis.com.


Jusqu’à la date du transfert, si des salariés détiennent actuellement des avoirs disponibles dans le FCPE Agap’Action, ils ont bien évidemment la possibilité d’en demander le remboursement selon les modalités habituelles.


Débat sur le sauvetage du fond et sur la façon dont l’information a été diffusée. Beaucoup de salariés n’ont pas compris de quoi il s’agissait vraiment.


13. Communication et information sur le budget CSEC 2021 :


L’entreprise ayant été placée en procédure de sauvegarde par le Tribunal de commerce de Lille le 29 janvier 2021 toutes les créances antérieures à cette date sont donc désormais gelées.


De ce fait la cotisation employeur relative au budget de fonctionnement du CSEC pour la période du 1er janvier 2021 au 28 janvier 2021 n’a pas été versée par l’entreprise.


Cette somme est de 1 060,00 euros.


Afin de pouvoir obtenir le versement de ces fonds, le Secrétaire ou le Trésorier du CSEC doivent effectuer une demande de récupération de créance aux administrateurs judiciaires via leur site internet.


À ce point s’ajoute celui de la communication par l’entreprise du montant du budget 2021 et la date à laquelle celui-ci sera versé.


Le secrétaire et le Trésorier ont alerté l’entreprise sur le fait que par la multiplication des réunions et donc des frais, notamment la prise de notes par un prestataire pour les procès-verbaux. Il devient urgent de procéder à un versement de fonds, que l’entreprise accepte de prendre en charge certains frais ou d’augmenter le budget alloué au CSEC.


La direction a estimé que la prise de notes par un prestataire n’était pas indispensable et a réitéré sa proposition d’effectuer celle-ci comme par le passé.

COMPTE RENDU CSEC EXTRAORDINAIRE FLUNCH DU 31 MARS 2021

Membres CFDT présents :

DESPLANQUE Anne-Cathy (Titulaire)

UNGER Thierry (Titulaire)

DUBOIS Grégory (Suppléant)


STROHL Claude (Représentant syndical CFDT)


Pour cette réunion DUBOIS Grégory a siégé en remplacement d’un titulaire absent


Nombre de votants : 18


1. Composition du CSEC pour la séance :


Point sur les présents et les absents.


2. Approbation du procès-verbal de la réunion du 17 février 2021 :


Le procès-verbal a été approuvé.


3. Suite à l’information consultation du CSEC sur le projet de réorganisation consistant en la fermeture de 57 restaurants et la réorganisation des activités du siège (Livre II) – Questions/réponses :


Certains élus s’interrogent sur les critères retenus par la direction pour déterminer la fermeture d’un restaurant. En effet, de gros restaurants perdant énormément d’argent ne sont pas concernés par le projet de réorganisation de l’entreprise. Quelles sont les explications de la direction à ce sujet ?

Réponse : Il n’y a pas que les critères financiers qui entrent en compte. Il y a aussi le potentiel commercial. Certains restaurants qui ne sont pas rentables aujourd’hui le seront demain après déploiement du nouveau concept.


Des restaurants comme Aurillac ou Châteauroux n’ont pas de si mauvais résultats et pouvaient rester au sein de l’entreprise pourquoi s’en séparer ?

Réponse : Les coûts engendrés par la transformation de Flunch sont si élevés qu’il faut le faire sur un réseau redimensionné. De plus les restaurants avec un Chiffre d’affaires inférieur à 1,5 million d’Euros sont difficilement rentables en compagnie et beaucoup plus facilement exploitables quand ils sont en franchise.


La CFDT a contesté le choix de certains restaurants parmi les 57 destinés à être cédés ou fermés. Nous comptons en fournir la liste à l’entreprise et attendons de la direction qu’elle argumente précisément sur les critères justifiant sa décision.


4. Suite de l’information – consultation sur le projet de licenciement collectif pour motif économique : nombre de suppressions d’emplois, catégories professionnelles concernées, critères d’ordre des licenciements, calendrier prévisionnel des licenciements, mesures sociales d’accompagnement prévues par le plan de sauvegarde de l’emploi (Livre I) – Questions/réponses. Présentation du cabinet MENWAY :


Échanges entre la direction et les élus du CSEC concernant le Livre I.


Présentation du cabinet MENWAY :


- Équipe de chefs de projet dédié.

- Expertises transverses (retraite, reconversion, relations entreprises, création d’entreprise).

- Organisation du projet (réunion d’information, remise d’un livret d’accueil, rendez-vous individuel, entretien d’évaluation et d’orientation, suivi personnalisé).

- Commission de suivi nationale (Zone Paris Normandie/Paris Sud, Zone Bretagne/Val de Loire, Zone Champagne/Grand Est, Zone PACA/ Rhône-Alpes, Zone Aquitaine/Occitanie, Zone Nord/Siège).

- Démarche d’accompagnement.

- Bilan professionnel.

- Rythme d’accompagnement.

- Parcours d’accompagnement.

- Parcours emploi.

- Parcours reconversion.

- Parcours création/reprise d’entreprise.

- Parcours retraite.

- Collecte de postes.

- Plateforme au service des salariés.

- Engagements MENWAY.


5. Information du CSEC sur l’avancée des négociations avec les organisations syndicales :



Les négociations concernant le PSE avec les organisations syndicales sont en cours. Pas d’issue favorable en ce qui concerne la mise en place d’un accord de méthode, mais signature d’un accord partiel destiné à permettre des reclassements internes ou externes anticipés, c’est-à-dire avant l’homologation du PSE par la DIRECCTE.


Point principalement abordé pour l’instant dans le Livre I - > Critères d’ordre des licenciements.


Les organisations syndicales ne sont pas satisfaites, car elles estiment que la direction veut lui imposer un rythme et une méthode de travail qui ne lui convient pas.


La direction entend imposer à ce sujet ces choix et ses règles et l’intersyndicale n’entend pas y céder. L’entreprise a clairement évoqué lors de la réunion de négociation du 25 mars dernier la possibilité de rompre les négociations et de déposer un accord unilatéral auprès de la DIRECCTE, et cela la CFDT en a informé les élus et l’a rappelé à la direction.




De plus de nombreux désaccords persistent tels que :


- Périmètre du PSE

- Prime de licenciement supra légal


Cela ne traduit pas selon nous une volonté de dialoguer


Selon Flunch tout est négociable, mais nous estimons que cela ne peut-être vrai qu’à condition qu’on soit du même avis que l’entreprise et cela ne traduit pas selon nous une volonté sincère de faire avancer les choses.


6. Information et Consultation sur la mise en œuvre anticipée des reclassements internes conformément à l’article L. 1223-45-1 du Code du travail :


Suite à la signature d’un accord majoritaire partiel relatif au plan de sauvegarde de l’emploi et portant sur la mise en œuvre de dispositifs de repositionnement anticipé interne ou externe, afin de favoriser le reclassement des salariés, ce point a été retiré de l’ordre du jour.


7. Information et Consultation sur la possibilité de suspendre les contrats de travail des salariés ayant identifié une solution de reclassement externe avant la finalisation du présent projet de plan de sauvegarde de l’emploi :


Comme pour le point 6, de par la signature d’un accord majoritaire partiel relatif au plan de sauvegarde de l’emploi et portant sur la mise en œuvre de dispositifs de repositionnement anticipé interne ou externe, afin de favoriser le reclassement des salariés, ce point a été retiré de l’ordre du jour.


8. Suite de l’information-consultation du CSEC sur les potentielles conséquences du projet en matière de santé, sécurité et de conditions de travail et notamment sur les risques de prévention sur un plan psychosocial – Questions/réponses :


Le cabinet SECAFI a interrogé 20 personnes du siège (19 personnes exactement, dont 1 refus).


Des salariés des restaurants ont également été interrogés.


Après échange avec un des membres du CSSCT et des salariés du siège, celui-ci a constaté que certains d’entre eux étaient en difficulté.


La direction propose :


- Que les chefs de service fassent des suivis individuels.

- Que chaque service définit leurs besoins mensuels.

- De trouver des moyens de communication collectifs et efficaces.


En complément de la ligne d’écoute déjà opérationnelle dans l’entreprise, il a également été mis en place une ligne d’écoute psychologique dédiée au PSE -> 01.41.61.23.82


Le CSEC a demandé le détail des appels.


Nombre d’appels :


- Janvier 2021 -> 0

- Février 2021 -> 2.

- Mars 2021 -> 8.


10 appels localisés :


- Bretagne -> 1.

- PACA -> 4.

- Paris Sud -> 3.

- Siège -> 1.

- Pas communiqué par l’appelant -> 1.


Évaluation du niveau de risque :


- Faible -> 5.

- Modéré -> 5.

- Élève -> 0.


9. Suite de l’information du CSEC sur le processus de recherche de repreneur des 57 restaurants – Présentation des cabinets WINGATE ET RCG :


La direction a informé le CSEC la fin de la collaboration entre l’entreprise et le cabinet R.C.G. Désormais seul le cabinet WINGATE prendra en charge la mission de recherche de repreneurs pour les 57 restaurants.


Intervention du cabinet WINGATE donc qui a présenté, ses méthodes et fait le point sur l’avancement des recherches de repreneurs.


Le cabinet a alloué à ce dossier 5 personnes à temps plein.


Explication des différentes étapes liées au processus de recherche de repreneurs (communication, prospection, négociation, signature, etc.)


Pour le moment 55 restaurants sur 57 ont été l’objet d’une marque d’intérêt.

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