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Photo du rédacteurSection Flunch CFDT

Compte rendu négociation PSE 2024 du 30 octobre 2024


Ultime réunion de négociation durant laquelle l’intersyndicale et la direction finaliseront leurs revendications et propositions respectives.

 

Deux points demeurent sujets à désaccord :

 

- Durée du congé de reclassement.

- Prime supra légale de licenciement.

 

Nous estimons la proposition de l’entreprise en ce qui concerne la durée du congé de reclassement insuffisante. Quant au versement d’une prime supra légale de licenciement Flunch refuse toujours catégoriquement d’en attribuer une aux salariés.

 

La direction est éventuellement prête à accorder 2 mois de plus pour le congé de reclassement pour la tranche 45 à 54 ans en l’occurrence 12 mois au lieu de 10. Cependant cette majoration ne peut être effective que si les salariés concernés « étaient actifs » dans leur démarche et s’ils n’avaient pas eu toutes leurs OVE telles que définies dans le PSE.

 

Nous pensons que conditionner l’augmentation du congé de reclassement sous certaines conditions est « abusif ». De plus la tranche suivante, en l’occurrence celle des + de 55 ans mérite elle aussi que la durée de ce congé soit plus importante et cela sans conditions.

 

Au regard de ses éléments aucune organisation syndicale ne validera donc le projet présenté par Flunch !

 

Seule variable encore négociable, la définition du périmètre du PSE.

 

À ce sujet il est donc possible d’établir un accord partiel ne traitant que de ce sujet spécifique afin de limiter le PSE aux seuls restaurants en projet de fermeture sans tenir compte de la zone d’emploi.

 

En ce qui concerne la CFDT nous sommes en processus de réflexion et réservons pour l’instant notre réponse que nous transmettrons à la direction le 4 novembre prochain.

 

Nous avons longuement échangé avec la direction sur la tenue et surtout le résultat de ces négociations dont nous regrettons vivement l’issue ! On ne peut reprocher aux organisations syndicales de ne pas être consciente de la situation économique de l’entreprise. Néanmoins, nous considérons que nos revendications n’étaient pas déraisonnables et que les salariés méritaient plus et mieux…

 

 

L’équipe de négociation CFDT.

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