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Photo du rédacteurSection Flunch CFDT

La négociation a-t-elle encore sa place chez Flunch ?


Les dernières mesures prises par la direction nous permettent raisonnablement de nous poser la question de savoir quelle place tient encore la négociation dans la vie de l’entreprise.

En effet, la direction décide de revaloriser l’indemnité repas, sans concertation alors qu’une telle décision aurait dû faire partie des négociations annuelles obligatoires, quid de la revalorisation des salaires ? Les salariés attendront le bon vouloir de l’entreprise, plutôt que d’accorder des miettes, il aurait mieux valu revaloriser les salaires de six pour cent que l’indemnité repas, mais cela ne semble nullement préoccuper outre mesure l’actionnaire.

En revanche, l’entreprise, c’est « précipité » pour interpréter l’accord sur la gratification en réduisant, sous le prétexte fallacieux des périodes de chômage partiel, le montant de la gratification. Rappelons que ce n’est pas du fait des salariés, mais de la situation sanitaire que les salariés ont été contraints au chômage partiel, alors que l’année précédente, l’entreprise avait fait le choix inverse, c’est-à-dire, ne pas tenir compte des mois d’activités partiels dans le calcul de la gratification. Que faut-il comprendre ? Que les salariés subissent une double peine, des revenues en baisse et une gratification qui a disparu. Hélas, ceux-ci n’ont pas fini d’être mis à contribution, après la disparition de la participation et de l’intéressement, après avec perdu leur emploi pour certains, voilà que se profile l’accord d’activité partiel longue durée (APLD) qui va encore imputer les revenus futurs et bien sûr à n’en pas douter les gratifications avenirs.



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