L’intersyndicale Flunch regroupant la CFDT, la CFE/CGC, la CFTC, la CGT et FO a effectué, ce mardi 11 janvier, une action dans les restaurants de Villeneuve-d’Ascq (59) et de Beaubourg (75).
C’est dans le but de protester contre les conditions de travail et la politique des salaires menée par l’entreprise (environ 75 % des salariés au SMIC) et son refus d’ouvrir à nouveau, sans attendre, de nouvelles négociations que nous avons décidé d’organiser cette journée, destinée à faire comprendre à la direction, qu’il est temps de changer sa façon d’agir.
Nos principales revendications :
- Une évolution immédiate de la grille des salaires.
- L’indemnisation des horaires à coupures et du travail le dimanche.
- La compensation du surcroît de travail des employés et des encadrants dans les restaurants comme au siège.
- Mise en place d’un vrai 13e mois.
- Des aménagements horaires pour les temps partiels et les temps complets.
Nous avons rencontré, le lendemain, le nouveau Directeur Général, Monsieur Baptiste BAYARD, qui avait tenu, antérieurement à notre action, à nous rencontrer. Il nous a fait part de ses axes de travail afin d’assurer le redressement de l’entreprise. Il a principalement pour objectif de simplifier les procédures de toutes natures et dans un maximum de domaines (achats, offre, méthodes de travail…). C’est selon lui, et nous estimons qu’il a raison, une des clés de la sauvegarde de Flunch.
Nous lui avons, néanmoins, rappelé que la politique des salaires était sans être le seul, l’un des principaux moyens pouvant raviver la confiance et l’implication du personnel.
Monsieur BAYARD n’a pas contesté ce point. Néanmoins, il nous a demandé d’attendre encore… Attendre, encore ! C’est bien là le problème ! Les salariés n’en peuvent plus et nous l’avons mis en garde contre le mécontentement, voir la rancœur qui grandit au sein des équipes.
Nous avons exigé la réouverture immédiate des négociations sur les salaires et nous n’avons obtenu que le commencement de celles-ci le 3 mars prochain au lieu du mois d’avril plus ou moins évoqué l’année dernière.
Nous ne nous satisfaisons évidemment pas des réponses qui nous ont été données et nous vous tiendrons informé de la suite des événements.
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