Le 29 juillet a eu lieu la dernière réunion de négociation des salaires. Comme nous vous l’avions indiqué, nous n’attendions pas beaucoup de la part de l’entreprise et cela s’est confirmé.
En effet l’entreprise n’augmentera que les niveaux :
– 1.2 (+ 0.5 % -> 10.20), qui à n’en pas douter sera rattrapé par l’augmentation du SMIC en début d’année prochaine.
- 4.1 (+ 0.5 % -> 11.38) cette augmentation supprime de ce fait une incohérence majeure de la grille des salaires, en effet le taux des niveaux 3.3 et 4.1 étaient identiques.
Mais peut-on parler de négociation ? L’entreprise n’a même pas envisagé le maintien du pouvoir d’achat des salariés, qui ont perdu près de 3 % de leur pouvoir d’achat depuis 2018.
Dans nos restaurants, on exige toujours plus d’efforts des salariés en réduisant les trames horaires, en supprimant des postes pendant les services et en exigeant toujours plus de productivité, sans véritable contrepartie de la part de l’entreprise.
Nous sommes conscients que la conjoncture et la situation économique difficile ne permettent pas à l’entreprise un élan de générosité, mais elle avait une chance de négocier un pacte social qui aurait envoyé un signal fort à l’ensemble des salariés, mais elle a préféré le message de l’intransigeance.
Où se trouve l’effort de l’entreprise ? Pas d’augmentation de salaire, plus d’intéressement, pas de prime Macron, une participation repoussée à la fin de l’année, un plan d’épargne d’entreprise bloqué avec une inconnue majeure, la valeur de la part, sans aucune information sur la moins-value, 10 %, 30 % ou 50 % ?
Par contre, en 2019, les actionnaires n’ont pas renoncé à leurs dividendes, les actionnaires avant les salariés. La rémunération du capital plutôt que celui du travail alors que c’est par nos efforts collectifs et quotidiens que nous créons de la valeur ajoutée.
L’octroi d’un week-end accolé à une période de vacances durant les congés d’hiver est tellement ridicule qu’il est une insulte aux efforts et aux engagements des salariés.
N’hésitez pas à exprimer votre mécontentement à la direction qui s’imagine que la conjoncture sanitaire et économique pousse les salariés à adopter une attitude résignée.
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